En passant par la Rose noire
Passé la mode des grandes formations, le monde du jazz à Bruxelles a encore connu de très actives années cinquante. Des jeunes praticiens, parmi eux l’auteur, Claude George, font leurs premières armes en jazz dans les points de chute successifs avant d'aller la risquer à « La Rose Noire », le Temple du jazz.
Description
C’est là aussi qu’ils croisent de jeunes paumés qui vont devenir de grandes vedettes de la chanson.
Vague après vague, comme le jazz lui-même, ses adeptes évoluent et se renouvellent, du New Orleans au Bop, en passant par le Dixieland et le Swing. Les plus motivés et les plus doués vont tenter leur chance à l'étranger, mais d'autres restent fidèles à leur terre d'origine,. À l'arrivée du rock, succédané simpliste de la musique noire, qui s'installe très vite un peu partout, la désaffection du jeune public populaire condamne à l'oubli la plupart des musiciens de jazz et leurs lieux de réunion.
D'autres établissements comme le « Blue Note » ou le « Pol's Jazz Club », prennent bien la relève, mais leur programmation s'établit désormais en fonction de la présence en Europe de stars américaines, qui volent la vedette aux musiciens du terroir.
Le propos de cet ouvrage largement illustré est de rappeller l'existence de ces méconnus du jazz belge.