Une peau à soi
Suite à un accident domestique, Maximilien, grand adolescent de dix-sept ans, atrocement brûlé à la face, à la poitrine et aux bras, se retrouve au Centre pour grands brûlés de la Clinique du Lac. La souffrance est insupportable, et il est plongé dans un coma artificiel pendant plusieurs semaines avant que le « brûlologue ».
Description
Suite à un accident domestique, Maximilien, grand adolescent de dix-sept ans, atrocement brûlé à la face, à la poitrine et aux bras, se retrouve au Centre pour grands brûlés de la Clinique du Lac. La souffrance est insupportable, et il est plongé dans un coma artificiel pendant plusieurs semaines avant que le « brûlologue » et l'équipe l'ayant pris en charge, estiment possible de le réanimer et de continuer les soins extrêmement nombreux et délicats que son état exige. Une telle situation ne qu'éveiller les cœurs à une vérité tout entière. Les parents de Maximilien, exclusivement axés sur leur fils unique, ainsi que ses amis Isabeau et Melody, au travers de la souffrance, des douleurs, des questionnements de Maximilien, vont tracer un chemin d'amour et de lumière, pour l'aider à accéder à une nouvelle naissance, un nouvel envol, comme un phénix sorti de ses cendres. Maximilien, avec ses cicatrices, saura-t-il se délivrer de ses vieux lambeaux de peau qui l'empêchent de se réaliser dans la parfaite identité de son être ? Quel prix est-il disposé à mettre ? Quel poids ses épaules sont-elles capables, maintenant, de porter ?
Il reçoit aussi les conseils éclairés du corps médical qui l'accompagne. Il noue de très bons liens avec plusieurs membres de l'équipe de soignants. Sa mère, Lucile, est sans cesse présente, et son père, maçon de son état, ne reste pas sur la touche : « Ta façade s'écaille, tes mains se pèlent, ta peau donne pas envie, pourtant je ne sais pas m'empêcher de te toucher. Même laid, Gamin, tu es beau ! » Et Maximilien, le deux fois né, pourra s'autoriser à dire, in fine : « le feu a forgé ma singularité »
L'auteur, dans ce très beau roman, amène délicatement le lecteur dans une profondeur de l'être qui efface radicalement le paraître, la façade ! Une très belle leçon de croissance.